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Reproduction des végétaux

Séquence IV: Dans le jardin de l'ENS-LSH (Lyon)

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Tableau Tableau
Michel Salmeron Michel Salmeron
Botteleuse Botteleuse

La journée a débuté avec Michel Salmeron, responsable du jardin de l'ENS Lettre et Sciences Humaines, à Lyon Gerland.

Nous avons revu les différents modes de reproduction végétative sur des exemples variés recueillis ça et là dans le jardin :

  • dans le verger : fraisiers, menthe,
  • vers la serre : le chlorophytum déjà observé en classe, le papyrus, la pomme de terre, les glaïeuls
  • et aussi : des rejets de noyer à quelques mètres, des rejets de peuplier, l'invasion par un fraisier sauvage "sans doute apporté là sous forme d'une toute petite graine par un oiseau".

Nous avons eu la chance de voir une botteleuse en marche. Merci à l'équipe de jardiniers pour leur démonstration !

Après la mise par écrit, nous avons fait un pic-nic dans le jardin, puis un jeu autour de la reproduction sexuée et asexuée.

Les enfants étaient répartis en deux équipes : plantes à fleurs / plantes à reproduction végétative.

Les plantes à reproduction végétative portaient toutes le même numéro (tous identiques au sein d'un clone), les autres pouvaient choisir entre 1 et 6.

A chaque tour de jeu, une plante à fleur et deux plantes à reproduction végétative entraient sur le terrain. Rapidement le terrain est envahi par ces dernières. On illustre ainsi les capacités explosives de peuplement de l'espace par celles-ci.

Puis on ajoute le "dé des épidémies". Les plantes portant le numéro tiré au sort sortent (meurent). Quelques plantes à fleurs meurent, mais lorsque le chiffre des plantes à reproduction végétative sort, toutes celles-ci meurent en même temps. On illustre ainsi la fragilité du clone face aux aléas du milieu (épidémies, parasites, variations de température), alors que les plantes à reproduction sexuée, grâce à l'entretien d'une diversité, trouvent plus facilement des réponses.

Enfin on peut faire lancer les graines par les plantes à fleurs, qui peuvent coloniser de nouveaux terrains hors du terrain initial.

Le soleil, la chaleur et la fatigue ont eu raison de notre énergie et nous n'avons pas fait de chasse aux fleurs.

Un dernier passage par de grandes ombellifères et les tournesols a brièvement clos la journée sur le concept d'inflorescence, lorsque la "fleur" que l'on a en face de soi est en réalité un assemblage de petites fleurs...

Ce furent quatre jours passionnants !

par Pierre Gos Dernière modification 20-04-2010 08:05
Contributeurs : Sylvie Fellouhe

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